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“Ces hésitations, ces questionnements bouillonnants parfois si flous parce qu’ils n’appellent aucune réponse pourraient faire penser qu’il s’agit là de personnalités fragiles, qui avaient seulement l’apparence de la solidité parce que tout allait bien, mais à la première anicroche, ces gagneurs s’effondreraient. C’est méconnaître la force intense qui les habite et qui, justement, leur permet de tout remettre en question s’ils se sentent mal à leur aise dans un environnement qui ne leur convient plus. Au lieu de persévérer de façon besogneuse en attendant l’heure de la retraite, ils décident de changer de direction pour choisir celle dans laquelle ils se reconnaîtront davantage et pourront trouver un écho à cette recherche d’eux-mêmes si tôt entreprise et jamais aboutie. Pour ceux qui désirent cette pause, les voies de l’humanitaire et de l’art sont très attirantes : coupure totale avec le quotidien, aventure, et cette poésie et générosité d’âme si particulière qui pourront s’exprimer pleinement.” (p.248) |
